Confrontation... ou pas ? { pv Edward }

Mon père m'avat confié la mission s'aller acheter de quoi cuisiner ce soir. D'habitude, il se chargeait de m'envoyer à l'épicerie du coin. Là, c'était différent. Il a préféré me laisser aller au centre commercial pour une raison qui m'échappait encore. De toute façon, j'aimais changer d'air, de temps en temps. Je voulais voir le monde, recontrer d'autres gens et me lier d'amitié avec des personnes qui n'étaient qu'encore de parfaits inconnus à mes yeux.

Me promener un peu plus loin que la réserve ne pouvait pas me faire de mal. J'en avais marre de voir 24h/24 et 7j/7 les mêmes choses autour de moi. Il fallait que je m'aère le cerveau, que je l'oxygène, sans quoi je serais prêt à mourir. De toute façon, je savais que ma mort ravirait plus d'une personne. Mais, qu'est-ce qui me retient à ce monde cruel, hostile et vétuste ? Qui pourrait m'y retenir ? Je crois que rien ni personne ne peut me forcer à rester là.

Mais, je ne l'ai jamais fait. Je ne me suis jamais suicidé, bien que j'en ai eu l'idée, par pur respect pour ma famille. Ma mère éait morte des années auparavant, pas besoin d'imposer une mort supplémentaire à ces êtres qui me sont chers. Finalement, je crois qu'il n'y a qu'eux pour m'empêcher de partir pour l'au-delà. Et c'est pour ça qu'une famille, que ma famille, me semble si chère dans les moments où on croit avoir touché le fond.

Le centre commercial m'ouvrait ses portes. Les portes coulissantes en verre me poussaient à entrer dans ce milieu dans lequel je ne rentrais pas. Non, mais c'est vrai ! Imainez un gars de deux mètres de haut, assez imposant, entrant dans un centre commercial, lieu de réunion parfait pour des gamines de quinze ou seize ans, et qui marche tranquille pénard sous les regards de toutes les filles et de leurs copains jaloux. C'était pas ce que je désirais. Mais c'est ce qui se passait.

Tout le monde avait les yeux rivés sur moi et ça me dérangeait. Mais, en même temps, j'aimais savoir que j'attirais l'attention des gens. C'était flatteur de savoir qu'une ribambelle de jeunes donzelles nous couraient après. Mais, elles toutes bien trop jeunes pour moi. Je ne voulais pas être accusé de détournement de mineures, bien que ça ferait rire certaines personnes.

Soudain, mon flair de loup s'activa. Je sentis une odeur qui me brûlait le nez, qui me déchirait les naseaux. C'est insupportable. Mais, je la reconnus bien. J'aurais pu la reconnaître entre mille. l s'agissait d'un Cullen. Et pas de n'importe lequel. De celui qui vait laissé tomber la fille qui avait occupé mon coeur durant une époque désormais révolue.

Je ne le voyais pas. De toute façon, j'espérais ne pas tomber sur lui. Je ne voulais pas être confronté à cette sangsue. Je n'aurais pas la force de lutter. Je n'aurais pas non plus le courage de lutter et je ne voulais pas lutter. Edward n'en valait pas la peine. La seule chose quej 'avais envie de faire, c'était de le découper en rondelle, de le brûler et de le donner en pâture à des pirahnas. Rien qu'en pensant à cela, un immense sourire se dessina sur mes lèvres et j'étais à la limite d'éclater de rire. Mais, je ne voulais pas me faire passer pour un fou.

N'empêche, je serais heureux d'être coincé entre quatre murs et ne de plus voir ceux qui m'énervaient. J'aimerais ne plus avoir à faire ce qui m'embêtait au plus haut point. Mais, je m'imaginais mal rester dans un grand bâtiment blanc, avec une camisole, qui sais ?, sans pouvoir me transformer. Déjà que je ne supportais pas rester trop longtemps sans revenir dans ma peau de loup, alors, une éternité sans le faire, ça serait pas croyable !

Et c'est là que je le vis. J'avais dit que je ne voulais pas le voir !!!!! Mais, bon dieu, pourquoi faut-il que ça tombe sur moi ?? Pourquoi le destin s'acharne-t-il contre moi ? Mais bon, je ne pouvais pas aller contre lui. Je ne pouvais pas faire marche arrière et revenir sur mes pas en prétextant ne pas l'avoir vu. Ca serait mentir. Et je n'aime pas mentir.

Invité

Encore une journée de grisaille s'annonçait ce qui me permettait de sortir dans le monde sans passer inaperçu, comme le commun des mortels. Ce n'était pas très différent à d'habitude car à Forks, d'avoir un temps couvert, était presque une généralité. L'envie de sortir en ville me traversa l'esprit. Mon fils était parti chasser avec Esmée, Carlisle, Rosie et Emmett. Jasper et Alice était ensemble. Seul à la maison, il fallait que je me change les esprits. Je me dirigeai vers le garage pour prendre ma Volvo. J'adorais cette voiture, le grondement de son moteur faisait vibrer ma cage toracique, plus j'appuyais sur l'accélérateur. C'est pour cette raison que j'aimais tant la vitesse. Un peu comme des électrochocs qui redonne un regain de vie.

Je roulai sans but précis et passant près du centre commercial, je décdai de m'y arrêter acheter quelques babioles au membre de ma famille mais surtout mes enfants. Je ne savais pas trop si je faisais ça pour reprendre le temps perdu avec ma progéniture, mais j'en avais envie, c'est tout ce qui m'importait.

Après m'être stationné, j'entrai dans le centre commercial, les portes vitrées s'ouvrirent devant moi et à la fraction de seconde qui suivit une bouffée d'air parfumée de sang humain vint titiller mes narines. J'arrêtai aussitôt de respirer. Ce n'est pas que j'en avais besoin, mais plutôt une habitude, que j'avais gardé de mon viviant; allez savoir pourquoi ? Ce n'était pas le temps de tentez le diable.

Je décidai de commencer à faire le tour des boutiques, entendant sans vraiment écoutez les pensées de tous. Soudain, une odeur me brûla les narines. Je grimaçai et regardai partout autour de moi, pour en trouver la provenence. La chose dont j'étais certain, était qu'il s'agissait d'un loup. Il n'y avait qu'eux pour empester le chien mouillé. Mon regard me confirma aussitôt mes pensées. À quelques pas de moi, se trouvait Jacob Black. Je continuai à avancer, ce qui m'approcha de lui. Je devais redoubler d'effort pour ne pas respirer mais j'eus tout de même un léger sourire à réalisant, que seul moi, bénéficiais de cette avantage. Jacob, lui, devait endurer mon odeur sans toutefois trop le laisser paraitre devant tous les gens «ordinaires» qui nous entouraient.

Rendu à proximité du louveteau, comme je me plaisais à l'appeler, je fis un effort de civilité. En plus, ce n'était pas parce que théoriquement parlant, les loups étaient nos ennemis légendaires, que je me devais d'être méchant à son égart. Je devais reconnaitre qu'il nous avaient aidés face au clan de Victoria. De toute façon, même si j'aurais voulu faire semblant de l'ignorer et partir, je ne pouvais pas, lui aussi m'avait vu. D'après ce qu'il pensait, il n'avait pas plus envie que moi de cette rencontre mais on y était. Je me décidai à parler le premier.

- Salut ! Ça va ?

À ces mots, je me sentais un peu hypocrite. En réalité, j'en avais rien à faire de comment il allait. C'était qu'une simple question de politesse mais rien d'autre ne m'était venu à l'esprit

Oui, la malchance tombait encore sur moi. J'étais l'homme le plus malchanceux de la panète et je ne avais pas quoi faire pou remédier à tous ces malheurs qui arrivaient, repartaient et se faiaient reconnaître dans ma mémoire. Je ne pouvais pas lutter contre ça, c'était tout simplement impossible. Il fallait que j'apprenne à vivre avec. Et pas autrement.

Je le vis s'avancer vers moi. Son odeur brûla mes narines. J'essayais du mieux que je pus de ne pas respirer mais, les gens qui passaient autour de moi me reagrdaient comme si j'étais constipé et que je faisais un effort particulier pour ne plus l'être. Je sentis la chaleur monter à mon visage à cause de ma retenue de respiration. Puis, soudain, je lâchais tout.l'air retenu dans mon corps était à présent expulsé en moins de temps que je prenais pour respirer. Et là, je vis certains gens s'éloigner précautionneusement de moi, comme si je pouvais leur apporter la peste. Peut-être que je pouvais être porteur de maladie ? Ou peut-être pas...

Edward vint se mettre face à moi. Je déglutis tellement l'odeur m'était insupportable. J'essayais d'ête le plus naturel possible, mais, avec la sangsue juste côté de moi, c'était très évident, bien sûr ! Comment faire semblant que tout nous réunis alors que tout nous oppose ? Les Cullen et les Loups étaient des ennemis naturels. On ne peut pas aimer un ennemi. Pourtant, quelques années auparavant, alors que Bella était encore une humaine, j'avais aidé les Cullen face à un clan de vampires nomades. Et là, j'avais cru ! Oh que oui, j'y avais cru ! On aurait pu revoir les bases de l'accordqui nous liait, mais Sam n'était pas de ces gens qui refont un accord juste pour avoir aidé des personnes. Ce n'était pas Sam et ça ne le sera jamais.

" Salut ! Ca va ? "

Quoi ? Il ose me parler ? Son outrecuidance ( hrp : merci la chanson de Mozart l'Opéra Rock ! ^^ ) lui coûtera, un jour. Son esprit n'a d'égal que son impertinence exagérée. Mais, en tant que bon homme, je lui répondis, bien que ela fut inutile à cause de son don.

" Ca va. Et toi ? "

C'est vrai que je ne lui disais pas le bonjour, mais il n'en valait pas la peine. Entre nous,, le plus poli de nous deux, c'était bien moi ! Je respectais le silence de l'autre et lui, il préférait le briser.

Invité

Je sentais la haine ou plutôt l'indifférence qu'avait le Quileute à mon égart mais ça m'était complètement égal. Je l'entendais bien cette petite voix dans sa tête, qui n'avait aucun secrete pour moi, disant qu'il se voyait comme le plus poli des deux. Non mais quoi encore. Pour qui se prenait-il ? Il aurait peut-être que je lui baise les pieds avec ça ? Beurk ! plutôt me faire bruler sur le champs que m'abaisser à ce cabot puant. Cependant au lieu de m'arrêter à ses pensées sans importances, je répondis sur un ton poli à sa question.

- Ça peut aller. Je me dis que ça pourrait être pire. De toute façon, je sais que t'en as absolument rien à faire de comment je vais, au fond mais je vois que ton chef de meute t'as bien dressé. Tu te comporte plutot bien dans le grand monde.

C'était un peu un coup bas de ma part mais ça avait été trop facile. Je me doutais que j'allais payer pour un jour ou l'autre, sûrement pas au vus de tous ces innocents. J'avais beau ne pas aimer Jacob, il n'était pas complètement fou pour oser se donner en spectacle pour autant. Je le voyais fulminer de rage intérieurement, ce qui me fit sourire mais je tentais toutefois de me retenir. Au fond, peut-être que j'exagérais la situation. C'était probablement notre animosité natuelle qui nous empêchait de voir ce que nous étions vraiment. Je devais reconnaitre que sans l'aide des loups de la meute des Quileutes, nous aurions probablement été anéhentis par le clan de Victoria. Je devrais davantage le remercier de nous avoir aidé au lui au lieu de m'en prendre lâchement à lui. En réalité il avait peut-être raison. C'était probalement lui le meilleur entre nous deux. Mais j'étais beaucoup trop orgueilleux pour l'admettre.

Il m'avait fait un coup bas ! Ou, j'ai bien dis un coup bas ! Le sal**d ! Il allait me le payer. Bien sûr, pas ici, dans ce centre commercial bondé d'humains. On allait règler ça comme des hommes sensés. Enfin, lui, c'était pas un homme donc, il était exclu du combat et j'allais gagner... De toute façon, s'il croyait que j'allais abandonner la partie aussi facilement, il se trompait lourdement. En général, j'attendais qu'on attaque et je me chargeais du reste. Que le meilleur gagne.
J'avais une diatribe qui me brûlait les lèvres. Elle se bousculait avec tant d'autres mots que je ne savais pas quoi sortir en premier. Elle ou les mots ? Après tout, la diatribe était composée de mots, mais les autres mots étaient d'un langage qu'il ne pouvait sûrement pas comprendre tellement c'était trop récent pour lui. Mais, avant que j'ai pû contrôler, elle partit sans rien demander.

" Et toi, comment fais-tu pour t'adapter dans un monde si récent ? C'est pas trop dur la nouvelle technologie parce qu'il y a cent ans, ça n'existait pas. "

J'évitais d'afficher un sourire triomphant parce que je savais que cela n'allait pas rester sans suite. Même si je ne connaissais pas très bien les sangsues, je savais qu'elles allaient attaquer lorsque l'ennemi aurait le dos tourné. Par conséquent, la sangsue présente était Edward et l'ennemi, c'était moi. Enfin, L'ennemi, c'était lui, et moi, j'étais le Loup-Garou, le gentil Loup-Garou... Enfin, bref, ça dépendait de quel côté on était.

Invité

En voyant la tête du clébard, à ce que je venais de lui dire, je savais que j'avais tapé dans le mille. Je ne pû retenir un sourire victorieux. De toute façon, je savais que Jake ne s'en prendrait pas à moi. Premièrement, nous étions dans un lieu publique et deuxièment, j'avais pû le lire dans ses pensées. Toutefois, cet inévitable affront ne m'inquiètait pas le moins du monde. J'étais beaucoup trop rapide pour le louveteau et s'il voulait me confronter en duel, il allait devoir se lever de bonne heure pour parvenir à me combattre. Il était beaucoup trop prévisible pour moi. En fait, tous, à part quelques personnes, comme Jane ou Alex Volturi par exemple, avaient quelconque avance sur moi, à cause de leur pouvoir. Mais Jacob Black, n'était qu'un amuse-gueule, à côté des vampires italiens.

Lorsqu'il tenta de me narguer en voulant me traiter...d'antiquité, si je puis dire, mon simple sourire se transforma en éclat. Non, mais il me prenait vraiment pour un imbécile. J'avais déjà plus de 100 ans, ce qui m'avait donné amplement le temps de m'adapter au monde contemporain. J'étais même devenu presque un as de l'informatique. J'avais pû voir l'arrivée des premiers ordinateurs et évolué tout en ayant la chance de passer les nuit d'un siècle à apprendre les nouvelles technologies à mesure qu'elle faisait leur apparition.

Je m'approchai d'un pas de plus vers mon interlocuteur, retenant ma respiration pour ne pas avoir à subir son odeur qui sentait le chien mouillé. Je le regardai toujours dans les yeux, mon sourire narquois n'ayant pas quitté mon visage ablâtre et lui répondit dans un murmure que je savait qu'il pouvait capter par son ouïe hyper développé.

- Je ne peux pas croire ce que tu viens de dire, surtout venant de toi, Jake. Je croyais que tu étais un garçon intelligeant et franchement, ta réplique me déçoit. C'est très facile pour moi de m'adapter à la nouvelle technologie, puisque j'ai la chance d'évoluer en même temps qu'elle. Ce n'est pas comme si j'avais cessé d'exister pendant 100 ans et que je revenais aujourd'hui en devant y faire face. Là, c'est vrai que j'aurais éprouvé un peu plus de difficulté à m'adapter. Par contre, dans le cas présent, c'est loin d'être le cas. En plus, je n'ai aucun besoin de dormir, ce que toi, tu ne peux t'empêcher. Cela me donne encore une longueur d'avance sur toi en ce qui conserne l'apprentissage, jeune homme.

Je reculai d'un pas pour ne pas envahir sa «bulle» trop longtemps. En plus, de le sentir dans mon espace vital, ne me plaisais pas vraiment plus et je n'avais aucunement l'intention de me prendre la tête avec ses sarcasmes et encore moins de le narguer ouvertement. Quoi qu'il m'avait laissé la porte ouverte pour que j'ai eu le temps d'en profiter. Ça avait été plus fort que moi mais je ne tenais pas à en rajouter.

Je le regardais de haut. Je le dépassais, il n'y avait rien à dire. Ca se voyait à vu d'oeil. Il me prenait pour un petit, plus par l'âge qu'autre chose. Mais, je n'étais pas petit. Je savais où étaient les limites. Je savais quand m'arrêter. Je n'étais pas con, loin de là. Mais, apparement, Edward me prenait pour un imbécile. Il devrait se regarder au lieu de me critiquer. Non mais oh ! Où va le monde ? Je me le demande parfois.

Mais là, il mettait mes nerfs à rude épreuve. Je serrais les poings. Les jointures de mes mains ressortaient. Traces blanches sur une peau noircie par le soleil. J'évitais de le taper. Je ne voulais pas attirer l'attention sur nus. Les gens présents dans le centre commercial me regardaient déjà à cause de ma taille, mais s'il fallait que j'ajoute en plus leurs rgards sûs à la bataille qu'Edward et moi nous ne nous livrerons pas, non merci. Je ne voulais pas craquer. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction qu'il m'avait atteint, une fois de plus.

Edward s'avança d'un pas de plus vers moi. Je reculais d'un pas. Je retenais moi aussi ma respiration. Enfin, je respirais de temps en temps parce que sinon, j'étoufferais sur place, ce qui ferait plaisir à la sangsue. En fait, si je pouvais comparer l'instant présent à un sport, je n'hésiterais pas quant au choix. Pour moi, c'était comme un match d'escrime. Dès qu'un adversaire avançait, l'autre reculait. Et puis, Dès que l'autre dégainait son arme, l'autre faisait de même. En fait, c'était un match d'escrime. Edward devait être fort dans ce sport puisque ses répliques m'atteignirent et me blessèrent. Mais il s'en fichait, j'en étais sûr. Le résultat du match était de 2 à 0. Victoire pour la sangsue. Je me lassais de ce jeu. J'étais toujours perdant.

" Je sais que tu excelles dans tout. Il ne faut pas me prendre pour un jambon. Mais, en fait, j'avais eu raison dès le début. Tu aurais dû me la laisser. Ne crois-tu ps que e ce côté là, t'es un idiot ? Je suis prêt à t'aider, toi et ta famille si jamais l''autre équipe de Sangsues venait à vous attaquer, mais ne compte pas sur moi pour tout autre travail. "

Je le regardais, du haut de mes deux mètres. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Il était plus ironique qu'autre chose. Edward non plus n'était pas un imbécile. Il savait que mes paroles étaient sincères. Il savait que je détestais les vampires mais que j'étais prêt à mettre ma vie en danger, pour sauver mon espèce. Et, indirectement la sienne. Il pouvit peut-être me remercier. Les mercis n'étaient pas pour les chiens.

Invité

Lorsque j'avançai d'un pas vers lui, lui recula d'un. Je remarquai qu'il me dépassait de plusieurs centimètre, presque d'une tête en fait. C'est fou comme ce mec pouvait être fait comme une armoire à glace. Je le regardai de la tête aux pieds et remarquai ses points fermés. Il était tellement crispé qu'il en avait les jointures blanchies. Je commençais à croire qu'il allait finir par m'étamper son point à la figure mais il ne le fit pas. Je n'avais pas beaucoup d'estime pour Jacob, enfin juste assez pour être reconnaissant de ce que lui et son peuple faisait pour nous, par contre je le savais plus intelligent qu'il croyait.

Jusqu'à maintenant, c'est moi qui dominait la situation, tant qu'à Jake, il se contenta de subir mon venin verbal. Toutefois, la situation changea lorsqu'il me lança à la figure qu'il avait eut raison à propos de Bella et que j'aurais dû lui la laisser. C'est moi qui serrai les points maintenant. Je n'allais pas le frapper ici, bien entendu , mais le fait de serrai les points me retenait inconsciemment dans mon élan. Je pris une profonde inspiration pour me calmer, igorant l'odeur de clébard qui me brulait pourtant les narines. Je devais reconnaitre que Jacob avait raison malgré tout. Isabella aurait été sûrement été plus en sécurité avec lui, qu'avec moi, mais ça, je préférais me le cacher. Je l'aimais trop. Bien sûr je n'avais pas été vraiment à la hauteur. Maintenant, tout ce qui me restait à faire, c'était de réparer mes erreurs, et ça, je devais le faire seul.

" Je sais que tu excelles dans tout. Il ne faut pas me prendre pour un jambon. Mais, en fait, j'avais eu raison dès le début. Tu aurais dû me la laisser. Ne crois-tu pas que de ce côté là, t'es un idiot ? Je suis prêt à t'aider, toi et ta famille si jamais l'autre équipe de sangsues venait à vous attaquer, mais ne compte pas sur moi pour tout autre travail. "

Je regardai Jacob dans les yeux. J'étais d'un calme désarmant presque comme ce qu'il venait de me dire ne m'atteignait en rien. Pourtant, ses paroles eurent l'effet d'un coup de point, dix fois pire que ceux d'Emmett. Croyez-moi, ça fesse !

- Je te remercie du compliment, et pour ce que toi et les autres faites pour nous par la même occasion, mais je n'excelle pas dans tout, bien au contraire. J'ai perdu la seule femme que j'aime... Ça me rend malade de te dire ça, mais tu as probalement raison, j'aurais peut-être dû te la laisser mais de toute façon, maintenant il est trop tard. Je sais que tu ne m'aideras pas à retrouver Bella, même si je te le demandais à genoux, ce que je ne ferai jamais d'ailleurs. Toutefois, si tu veux tenter de la retrouver quand même, je te dirai juste qu'elle a beaucoup changé. Si tu trouvais qu'elle avait du caractère avant, maintenant elle en a cent fois plus, avec des crocs et une faim insatiable. Je ne me suis pas battu avec elle mais je ne serais pas surpris qu'elle soit plus forte que moi.

Je regardai autour de nous. Les gens du centre commercial allaient et venaient autour de nous mais je les avais presque oublié. Je reportai mon attention au Quileute en face de moi.

» Edward Cullen [finie]
» Entre frères { pv Edward puis Jasper }