Du sang a encore coulé

Invité

Depuis quelques semaines déjà, ma famille et moi entendions aux nouvelles, qu'un nouveau fléau s'était abattu sur des régions un peu plus au Sud du continent américain. Je me souviens qu'à se moment nous avions tous échangé un regard. Toutefois, dans chacun de celui que je regardais, je pouvais y lire une signification différente. Les pensées d'Esmée et Carlise se rejoignaient avec l'idée que Maria était sans doute l'investigatrice de ce carnage. Elle avait toujours eu cette soif de pouvoir. Cet expression semble être un euphémisme «la soif» mais nous vampires sommes soumis à des lois, comme tous les êtres mortels qui vivent sur cette planète. Nous aussi avons une sorte de gouvernement, si je puis les nommer ainsi. Les Volturi sont un groupes de Vampires très anciens, peuplant les terres de l'Italie, principalement. Cependant, la particularité des Volturi est d'avoir un pouvoir ou don spécial.

La simple idée de pensée que Maria voulait à tout prix les évincer me faisait sourire. Par contre, mon sourire s'effaça lorsque j'entendis les pensées de Rosalie, qui de son côté croyait que Bella était peut-être à l'origine de ce bain de sang. Je ne pu retenir un grognement en la fixant droit dans les yeux. Esmée posa l'une de ses mains sur mon épaule et ce geste m'empêcha de lui sauter au visage.

J'en avais marre de sa haine envers la femme que j'aimais. Depuis tant d'années, je percevais son attitude comme de l'enfantillage. Ça devait cesser un jour ou l'autre et le plus tôt serait le mieux. Mon but était de retrouver Bella et tenter de la convaincre de revenir avec nous, avec SA famille. Je savais la joie que ça ferait à Carlisle et Esmée, sans oublier Alice, qui l'avait toujours perçu comme sa meilleure amie.

Je ne pouvais pas rester là, à ne rien faire, je devais faire quelque chose, mais quoi. Tout comme la majorité du reste de ma famille, je savais que Maria était probablement l'artiste du bain de sang au sud de l'Amérique. Je décidai donc de m'y rendre pour voir l'étendu des dégâts. Alice me titilla longuement pour venir avec moi mais cette fois, je voulais y aller seul.

Je pris donc ma Volvo et parti pour le su des États-Unis. Une fois rendu en Californie, je m'arrêtai quelques heures pour me nourrir. Ça faisait plus de quatres jours que je n'avais pas chassé et la soif commençait à me brûler les entrailles. J'attendis que la nuit soit tombée, et me trouvai un endroit où m'arrêter. Je dénichai un Hotel sur le bord de l'autoroute 66. Je me loua une chambre et ressorti aussitôt pour «aller visiter» Enfin, c'est l'excuse que je donnais aux humains qui croisaient ma route.

Durant mon voyage, j'ai pu apercevoir une chaîne de montagne s'élevant le long de la côte. L'endroit serait sans doute un coin tranquille pour la chasse. Je m'y rendis au pas de course vampirique et arriva en moins de 5 minutes. J'avais vu juste. L'endroit était fournie d'une épaisse forêt luxuriante et l'odeur de cerf et autres gros gibier chatouillaient déjà mon odorat hyper développée.

Je mis à suivre la trace de mon repas lorsqu'une toute nouvelle odeur vint s'imposer à moi. C'était une odeur connue, très connue, si je puis dire. C'était cette même odeur qui m'avait fait perdre la tête un soir et agit de façon totalement irresponssable, en m'enfuyant comme un lâche. Je m'arrêtai un moment pour chercher d'où provenait ce parfum enivrant et c'est là que mon regard croisa le sien.

Je fuyais le monde vampirique, le monde des loups et des humains. Une tueuse voila ce que j'étais devenu. Je n'avais aucun contrôle de ma soif. Je m'abreuvais de tout et n'importe quoi même quand je n'avais pas soif. Rien que la vue d'un humain m'alléchant. Je n'avais même plus besoin de l'odorat pour me guider. J'avais copier le dons d'Edward. J'arrive parfois à écoute les pensées de mes victimes. Mais je n'avais aucune pitié. J'avais réalisé tout cela lorsque ma route avait croisée les Cullen pour la 3iem fois de ma vie. Alice, Jasper, Esmée, Carlisle et ... meme lui ... il était tous là. Mais il y avait aussi Victoria. Je n'étais sentit perdu une fois de plus. J'avais lu les pensées d'Alice et de Victoria. J'avais vu sa verité à elle. Qui était bien différente de la mienne. Mais je n'avais pas pu rester. Mon monde n'était plus celui d'Edward. Je ne sera jamais capable de calmer ma soif. J'étais même capable de tuer un vampire pour boire le sang de l'humain qu'il avait prit en chasse.

J'étais partie de l'Alaska sans toucher à Tanya Denalis. Mais pourtant j'avais voulu la tuer elle aussi. Mais au fond, je ne pouvais pas empêcher Edward d'aimer une de ses semblables. Mais mon cœur mort s'était brisé une fois de plus. J'avais courut pendant des jours et des nuits. Laissant le plus d'espace possible entre Victoria, les Cullen et moi. Je m'étais enfuis une fois de plus. L'utilité du pouvoir de Victoria avait finalement un sens. Je pouvais m'enfuir aussi facilement que ça. Mais c'était mal ... j'avais soif de pouvoir et de sang. J'avais finit par m'arrêter dans une zone montagnarde. Je me suis arrêtée devant un lac et j'ai regardée mon reflet. Mes yeux étaient rouges sang, loin des yeux magnifique qu'Edward avaient ... J'avais de profonde cernes et j'étais très pale. J'étais le vampire tueur ... le vampire dominé par la soif du sang. Et j'en étais dégoutée mais rien ni personne ne pourra changer cela.

Je sautais dans le lac et me remit à courir. Ma vitesse était rapide et je m'enfonçais rapidement dans les bois. Je marchais tranquillement à vitesse humaine lorsqu'une odeur frappa mon nez. Une odeur familière ... le feu de ma gorgée se réveilla mais ne n'étais pas une chose buvable. Non ... la chose qui arrivait vers moi n'était autre qu'un vampire et bientôt, je croisais les yeux de l'homme de ma vie ou plutôt l'ancien ... je ne croyais plus en l'amour. Je ne bougea plus, je plongeais seulement mes yeux rouges sang dans les siens. Il semblait avoir déjà chasser ... il sera donc moins irritable voir pas ... moi par contre ... Je restais muette attendant qu'il parte mais il resta planter ici.

-Tu ne devrais pas être ici dis-je dans un murmure que seul un vampire pouvait entendre.

Invité

Je me relevai de ma position accroupie, près à bondir sur une nouvelle proie. Mon corps se détendit sans toutefois quitter Bella des yeux. Ses paroles vinrent à mes oreilles tel un murmure. Un simple humain n'aurait jamais rien entendu.

-Tu ne devrais pas être ici

Mon sourcil droit s'éleva d'étonnement et je ne pu retenir un demi sourire avant de lui répondre

- Ah non ?! Et pourquoi donc, dis-moi.

Je m'approchai d'elle doucement plongeant mes iris redevenues dorées dans ses pupilles rouges de mon éternel amour. Je l'observais méticuleusement. Elle avait des cernes violacées, le teint cireux et presque translucide, les cheveux quelque peut en bataille mais elle avait tout de même ce charme vampirique intacte.

Pourquoi, même après toutes ces années à être loin d'elle, je ne pouvais me résoudre à l'oublier. Seul sa présence, là devant moi me troublait autant qu'au premier jour où elle était encore humaine. Peut-être le fait que Marie et Anthony vivaient parmi nous, la gardait inconsciemment près de moi, à moins que la raison était plus profonde que cela.

J'attendais la réponse de Bella sans ciller, près à une réplique cinglante, venant d'une vampire sans cesse assoiffée de sang

hj: dsl c'est nul Embarassed

[HJ: mais non =) ]

Je l'observais un moment. Chaque traits de son visage représentait une nouvelle déchirure mais il était tellement beau. Et il me manquait mais je n'avais pas le droit d'aimer. J'étais devenu un monstre ... j'étais l'opposée de la famille Cullen et je ferais surement honte à leur clan et je ne me sentais pas de tailler à me passer du sang ... le sang humain était ma drogue et je ne marchais que avec cette drogue. Je perdais tout contrôle de mon être et je ne pouvais pas vivre en présence d'humain sans avoir une envie de me jeter à leur gorge et de boire d'une traite le liquide rouge que j'avais longtemps déteste dans ma vie humaine et que je haïrais dans mon éternité. Edward Cullen s'était rapproché ... trop peu etre tellement tord que ma gorgée poussa un grognement d'avertissement.

- Je suis dangereuse pour toi ... mon monde n'est pas fait pour toi

Je décrochais un faible sourire triste. Il m'avais sortit la même chose, il y a 9 ans. Mais désormais, c'était légitime. Je tuais les humains, lui les animaux.

-Comment m'a tu retrouvée ?

Invité

La retrouver ? Dans le contexte présent, c'était elle qui m'avait retrouvé. Par contre, si j'étais franc avec moi-même, j'avais espéré la retouver et pour cela , je n'avais qu'à mettre mon flaire vampirique aux aguets et aller ou l'odeur de sang se sentait à des kilomètres à la ronde. Je savais Bella inccappable de se passer de sang bien longtemps. J'aurais aimer avoir la certitude de pouvoir faire quelque chose pour la faire changer de régime alimentaire, mais là, je rêvais en couleur. Pas que je n'aimerais pas que ça se produisent mais je préférais d'abord être capable de me trouver en sa présence sans qu'elle n'ait envie de s'enfuir.

J'étais toujours incappable de lire dans ses pensées, ce qui me frustrais toujours autant. À quoi pensait-elle à ce moment précis ? Peut-être pensait-elle à repartir aussi vite qu'elle était arrivée ou venait-elle à moi de son plein gré pour rentrer à la maison revoir ses enfants, nos enfants. Mais là, je savais que je m'imaginais l'inimaginable.

- Je t'ai retrouvé à cause de l'odeur du sang. Mais en réalité, même si c'est toujours un bonheur de te voir, je pensais voir Maria, enfin j'espérais qu'elle était à l'origine de tout ce sang qui coule à flot dans le pays ! Malheureusement, je sais que c'est pas le cas. Pourquoi ne reviens-tu pas avec nous. Tu manque à Alice même Rosalie regrette que tu sois pas parmi nous. Bon, elle ne l'pas dis, mais elle l'a pensée du moins. Carlisle pourrait t'aider. Il a tellement fait pour moi. Il a beau m'avoir transformé, je n'ai pas toujours suivi son exemple. En plus toi, toute une famille pourrait te venir en aide. Ta famille, Bella.

Je devais avoir encore trop parlé mais les mots avaient sortis de ma bouche sans que je ne puisse en arrêter le flot. Ça faisait tellement longtemps que je me retenais de lui dire ce que j'avais sur le coeur, enfin, dans la tête, puisse que cet organe qui indique que nous sommes en vit ne battait plus depuis plus d'un siècle. Pourtant, voyant celle que j'aimais plus que n'importe qui. Celle qui m'avait donné ce que jamais je n'aurais pu espérer avoir, une descendance. Anthony et Marie étaient là pour me rappeler que j'avais le devoir de tout faire, en tant que chef de famille, de retrouver leur mère dont ils avaient besoin tout autant que moi, je devais bien me l'avouer. Je restai là n'osant plus rien ajouter pour ne pas aggraver la situation et j'attendis sa réaction qui ne se fit pas attendre bien longtemps.